en bons Brésiliens qui se respectent
Le carnaval, c'est quand même un drôle de truc ici.
Le Brésil s'arrête de fonctionner et ne vit plus qu'au rythme des défilés plus ou moins traditionnels. Et ce pendant cinq jours. Ne comptez pas trouver une boutique ouverte ou un dentiste qui acceptera de soigner votre rage de dent! Les vendeurs comme les médecins sont dans la rue avec des plumes aux fesses!
Alors nous, dans notre formidable processus d'intégration et d'adaptation culturelle (hum, hum!), qu'est-ce que nous faisons? La fête, comme les autres! Et cette année sonnant le glas de notre expatriation brésilienne, nous ne pouvions passer outre le carnaval de Rio. Nous avions assisté, émerveillés, à celui de Sao Paulo (je ne trouve pas le tilde sur ce clavier MAC!), nous y avions même défilé (remember), mais le carnaval de Rio, là, c'est autre chose. Quelle démesure, quel éblouissement! On devient comme des gamins à s'émerveiller la bouche ouverte! Des gamins qui auraient quand même fortement envie de se trémousser au rythme de la batterie.
La ville elle-même ne se ressemble plus. C'est la folie jour et nuit dans les rues bondées et écrasées par la chaleur. On se faufile dans ce joyeux mélange de touristes cramoisis, de cariocas pur jus et de gamins des favelas descendus prendre du bon temps... tout ce monde-là bien imbibé de substances alcoolisées (et là encore, nous ferons un effort de mimétisme).
Il n'y a décidément rien à faire: quel que soit le visage qu'elle nous offre, Rio a définitivement conquis mon coeur.
Je n'ai pas osé prendre mon reflex. Je regrette quand même un peu cette prudence...
... photos en décalé. Encore un des mystères de ma nouvelle machine!