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MES SERINS
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9 septembre 2008

Fière(s)!

La journée avait mal commencé. La nuit n'avait pas été reposante, le réveil avait été matinal et les volets s'étaient ouverts sur un temps gris, maussade. J'avais difficilement réveillé et habillé les filles pour réaliser tout à coup qu'il n'y avait pas école aujourd'hui. Et réaliser du même coup que je n'allais pas bénéficier d'autant de liberté que nécessaire. J'avais un programme chargé. Après-demain, ma soeur arrive avec mari et enfant et je voulais terminer toutes les choses encore sur le feu: les comptes en retard, la paperasse, les courses...

La maison semblait avoir été traversé par un ouragan: montagne de vaisselles, de linges sales, jouets et chaussettes sales éparpillés un peu partout. Ce WE, nous avions choisi de faire les "cigales" et profiter de notre temps libre. Aujourd'hui j'allais sérieusement avoir besoin de Silvia pour gérer un emploi du temps chargé. C'est juste à ce stade de ma réflexion que le téléphone a sonné et que j'ai appris que Silvia ne viendrait pas. J'ai regardé autour de moi: la maison retournée, les enfants sales et pas habillés, mon monceau de factures, la liste de courses... Une douche froide!

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J'ai voulu commencer à prendre les choses en main. Mais par quoi commencer? Marin a profité de ce moment de flottement pour enchaîner les bêtises qu'il allait falloir réparer. Puis, le sac poubelle de 30L s'est éventré au milieu de la cuisine, le verre de yaourt à boire s'est vidé sur le sol et Marin a trouvé que c'était vraiment optimal pour faire des glissades. Les cris fusaient et je me suis trouvée submergée par une vague de sentiments d'échec et de culpabilité. J'étais incapable de faire face sereinement. Incapable de faire ce que toutes les mères au foyer devaient pourtant accomplir chaque jour. J'étais nulle et assistée. J'avais envie de pleurer.

Puis, sorti d'on ne sait où, un sursaut: il fallait prendre les choses en main et arrêter de se lamenter. J'ai demandé aux filles de ranger leur chambre, de ramasser leurs jouets. Je me suis fait un planning et au moment d'attaquer la vaisselle, j'ai chargé Rose de veiller sur Marin.
La vaisselle était terminée, la chambre était nickel, les jouets étaient à leur place et Marin n'avait pas pleurniché, occupé avec Rose et les Kaplas. Les dents ont été brossées dans le calme, le choix des vêtements n'a même pas engendré de discussiosn et la première machine à laver a été lancée. Chacune de nous avait rempli son rôle avec efficacité et sans rechigner.

J'ai pris les filles par la main. Je leur ai dit ma fierté de les voir si grandes et pour les remercier, il a été décidé d'aller cet après midi à la fête forraine. Nous avions réussi! Le vent mauvais avait passé...

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Et franchement, on a passé une super journée!

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Commentaires
M
Bravo à toi pour cette journée menée de main de maître!!! C'est vrai parfois, moi aussi, je sombre dans le doute sur mes capacités...., mais bon!!!
M
Bravo, les filles, grandes et petites! Et Marin avec son balai, il n'a pas assuré ce coup-ci!!<br /> La récompense était la fête foraine à Taubaté?<br /> La tente de luxe est préparée pour la petite famille à venir? Je m'imagine les retrouvailles!!! Amusez vous bien et bises à tous!
MES SERINS
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