Marathon
Je ne vous apprends rien: au Brésil, ce qui me manque ce sont la famille et les amis, la culture... et le shopping.
Autant vous dire que lorsque nous débarquons sur le sol français, le programme est chargé et que chaque seconde est exploitée pour faire le plein de ces choses vitales et repartir sous les tropiques chargés à bloc.
Mais comme pour toute course de longue haleine, il faut savoir ménager sa monture et trouver le rythme qui permettra de tenir jusqu'au bout sans s'épuiser.
C'est le départ. Tout le monde s'élance avec enthousiasme. Il est parfois tentant de courir trop vite, d'en faire un peu trop et de voir se former le point de côté. Mauvais ça, le point de côté! Obligation de ralentir, parfois même de s'arrêter et par conséquent, de passer à côté de moments précieux.
Puis, une fois qu'on a trouvé son rythme et qu'on s'est adapté, on ressent le bien-être et c'est là qu'on profite pleinement de la course. On se sent bien, un peu euphorique. La fatigue ne se fait pas encore sentir.
Vient pourtant l'instant où on s'essouffle, où ce qui faisait la joie des moments précédents finit par lasser et on finit même par être un peu écoeuré.
Enfin lorsque la course se termine et qu'on finit sur les rotules, on regarde derrière soi, satisfait, et on est bien content d'être allé jusqu'au bout et de repartir l'esprit chargé de souvenirs.
Brésil-Paris-Le Touquet-Lille-Paris, puis encore Lyon-Paris-Brésil. Les valises pour cinq, faites, déballées et refaites. Des moments de partages, de franches rigolades, des isntants de complicité, de découvertes. Mais aussi de la fatigue, un petit brésilien allergique au froid mordant, de la promiscuité sur plusieurs semaines...
Quand nous repartirons, comme à chaque visite, nous nous dirons que la prochaine fois, il nous faudra être plus raisonnables, alléger le programme. Et comme toujours, la prochaine fois, nous ne résisterons pas au plaisir de voir tout ceux qui nous manquent, de rattraper notre retard culturel et d'user nos semelles sur les trottoirs... et dans quelques belles boutiques. Toujours d'attaque!
le thêatre du Chatelet Paris la Halle Saint Pierre